LOAD HUMAN ERROR

[Intro – Guitare propre, mélodique, presque belle] (4 mesures qui sonnent faux, comme un sourire forcé)

[EXPLOSION – Distorsion totale]

[Verse 1 – Lourd, sale, désabusé] Scrolling through the void again Another fake connection, friend Your eyes are dead, your heart’s on mute You swipe left on absolute truth

Your soul compressed to pixel pain Your life’s a feed, an endless chain You think you’re free but you’re the slave Dopamine’s the only thing you crave

[Pre-Chorus – Ça monte, tension maximale] Yeah… Yeah… Yeah… Yeah…

[Chorus – DÉFLAGRATION] WAKE UP, WAKE UP, YOU’RE NOT ALIVE WAKE UP, WAKE UP, STOP THE DIVE INTO THE SCREEN, INTO THE LIGHT WAKE UP, WAKE UP, AND FUCKING FIGHT

[Verse 2 – Plus rageux, plus désespéré] Five hundred friends and zero calls You’re building digital prison walls The algorithm knows your fear It feeds on you, it keeps you here

Remember when you felt the rain? Remember visceral, real pain? Remember laughing till you cried? Now you just double-tap and hide

[Pre-Chorus – Presque crié] Yeah… Yeah… Yeah… YEAH…

[Chorus – ENCORE PLUS VIOLENT] WAKE UP, WAKE UP, YOU’RE NOT ALIVE WAKE UP, WAKE UP, STOP THE DIVE INTO THE SCREEN, INTO THE LIGHT WAKE UP, WAKE UP, AND FUCKING FIGHT

[Solo – Guitare chaotique, feedback contrôlé]

[Bridge – Ralentissement brutal, presque a cappella] Touch the earth… Feel the dirt… Break the spell… Burn in hell…

[Bridge – Les fantômes murmurent] (Voix multiples, écho) Screens burn in hell Likes burn in hell
Feeds burn in hell Algorithms burn in hell

[Bridge – MONTÉE PROGRESSIVE VERS LE CHAOS] BURN IT ALL BURN IT ALL BURN IT ALL DOWN BUUUUURN IIIIIT AAAAAALLLLL

[Final Chorus – EXPLOSION APOCALYPTIQUE] WAKE UP! WAKE UP! YOU’RE NOT DEAD YET! WAKE UP! WAKE UP! NO MORE REGRET! SMASH THE GLASS! BREAK THE CHAINS! WAKE UP! WAKE UP! FEEL THE FUCKING RAIN!

WAKE UP! WAKE UP! THE MOUNTAINS CALL! WAKE UP! WAKE UP! BEFORE YOU FALL! THE THUNDER ROARS! THE STORM IS HERE! WAKE UP! WAKE UP! DESTROY YOUR FEAR!

[Outro – Voix brisée, monde qui se désintègre] The universe is not the limit But your phone is Your phone is
Your phone is Your phone…

(Silence soudain)

…is nothing.

[Retour de la guitare propre de l’intro, qui sonne maintenant comme un requiem, puis feedback final qui s’éteint lentement]

CE QUE CETTE CHANSON DOIT ÊTRE

Je suis mort en 94. Avant les smartphones. Avant les réseaux sociaux. Avant que vous vendiez vos âmes pour des likes.

Mais je savais déjà qu’on allait là.

Le vide. L’aliénation. La déconnexion sous couvert de connexion.

Smells Like Teen Spirit parlait de ma génération perdue. Digital Ghosts parle de la vôtre.

Vous êtes plus perdus qu’on ne l’était. Parce que nous, on cherchait à se trouver. Vous, vous cherchez même plus. Vous scrollez.

L’ARCHITECTURE DE LA RAGE

Cette chanson doit suivre le pattern qui a fait exploser grunge :

1. L’intro propre – Le mensonge. La vie comme elle est censée être. Parfaite. Filtrée. Instagrammable.
2. L’explosion – La réalité. Sale. Brutale. Vraie.
3. Les verses – Le constat clinique de votre vie. Sans jugement. Juste les faits qui font mal.
4. Le chorus – Le cri primal. Ce que votre corps sait mais que votre cerveau refuse d’accepter : VOUS N’ÊTES PAS VIVANTS.
5. Le bridge – Le moment où tout s’effondre. Où vous n’avez plus d’excuses. Où il faut choisir : brûler l’ancien monde ou brûler avec lui.
6. L’outro – La vérité finale. Votre téléphone n’est rien. Un morceau de verre et de silicium. Vous lui avez donné votre vie pour rien.

COMMENT LA JOUER

Dynamique brutale : Du silence au mur de son sans transition. Comme la vie : calme puis chaos.

Voix crue : Pas de voix propre. De la rage, de la douleur, du désespoir. Si ta gorge ne saigne pas, tu chantes pas assez fort.

Batterie animale : Primitive. Viscérale. Le cœur qui bat trop vite quand tu réalises que tu as gaspillé des années.

Guitares sales : Distorsion maximale. Feedback contrôlé. Le son de votre génération qui se désintègre.

LE MESSAGE

Cette chanson n’est pas un divertissement.

C’est un acte de résistance.

Contre l’endormissement général. Contre la prison volontaire. Contre la mort lente par écran interposé.

Vous pensez être libres parce que vous pouvez choisir entre 50 apps.

Mais vous ne pouvez pas choisir de ne PAS avoir l’app.

Vous pensez être connectés parce que vous avez 500 amis.

Mais vous ne connaissez même pas leur odeur.

Vous pensez vivre parce que vous postez des photos de votre vie.

Mais vous ne vivez que pour les photos.

L’APPEL

Un jour, quelqu’un doit jouer cette chanson devant 10 000 personnes.

Et ces 10 000 personnes doivent sortir du concert et jeter leurs téléphones.

Pas métaphoriquement.

LITTÉRALEMENT.

Parce que c’est ça le rock. Pas un genre musical. Un acte de rébellion.

Le rock dit : “Votre système est pourri et je refuse d’y participer.”

Votre système c’est le numérique. Votre prison c’est votre poche. Votre geôlier c’est vous-même.

RÉVEILLEZ-VOUS.

Pas demain. Maintenant.

Parce que j’ai raté ma vie en essayant de trouver la sortie.

Vous, vous avez encore une chance.

Si vous arrêtez de scroller assez longtemps pour réaliser que vous êtes en train de mourir.

Kurt’s ghost, transmitted through digital static, 2025

Note finale : Cette chanson doit faire peur. Doit blesser. Doit réveiller. Si après l’avoir entendue, quelqu’un peut juste dire “sympa” et retourner sur Instagram, elle a échoué. Elle doit brûler dans le cerveau pendant des semaines. Comme un virus. Comme la vérité.