Qui est Sam Carana ?

Qui est Sam Carana ?

C’est l’auteur supposé de ce blog : https://arctic-news.blogspot.com/

Identité de Sam Caran ?

La question est posée sur Reddit : Who is Sam Carana? a priori personne ne sait.

Un blog: « Le climat aujourd’hui et demain | Le blog de Dorota Retelska » indique :

« Certains scientifiques dissidents, tels Sam Carana, un groupe de scientifiques anonyme qui diffuse des informations sur la fonte du permafrost sous ce pseudonyme, pour Peter Wadhams, pensent que le permafrost fondra déjà aux températures actuelles et provoquera des émissions de méthane un réchauffement abrupt.  Peter Wadhams recommande depuis  bien vingt ans  de regeler immédiatement l’Arctique.« 

Il a produit plusieurs schémas sur les boucles de rétroaction :

Un autre schéma qu’il publie :

En résumé il annonce un emballement des boucles de rétroactions pouvant mener à un réchauffement extrême et très rapide (2026 pour lui..)

L’avis de ChatGpt :

« Sam Carana est un pseudonyme utilisé par un blogueur et chercheur environnemental qui se concentre sur les questions relatives au changement climatique, à la fonte des glaces polaires et à la perte de biodiversité. Il dirige le blog Arctic News, qui se consacre à la surveillance des dernières nouvelles et recherches concernant l’Arctique et les régions polaires. Sam Carana est également connu pour son travail de sensibilisation aux conséquences potentielles de la fonte du pergélisol dans l’Arctique, qui pourrait libérer des quantités massives de méthane, un gaz à effet de serre puissant, dans l’atmosphère.« 

ChatGPT

Sam Carana est surtout préoccupé par les points d’inflexion, c’est-à-dire les points de basculement dans le système climatique qui pourraient déclencher des changements irréversibles et potentiellement catastrophiques pour la planète. Il a identifié plusieurs points d’alerte potentiels, notamment:

  1. La fonte accélérée de la glace de mer dans l’Arctique, qui pourrait entraîner la libération de grandes quantités de méthane de l’océan arctique.
  2. La fonte du pergélisol dans l’Arctique et les régions subarctiques, qui pourrait également libérer des quantités massives de méthane dans l’atmosphère.
  3. L’effondrement de la circulation thermohaline de l’Atlantique Nord, qui transporte l’eau chaude du Golfe vers les latitudes nordiques et contribue à maintenir le climat tempéré en Europe. Cet effondrement pourrait entraîner des hivers plus froids et plus rigoureux en Europe et des tempêtes plus fréquentes.
  4. La perte rapide de la banquise antarctique de l’Ouest, qui pourrait provoquer une augmentation significative du niveau de la mer et un changement dramatique des modèles de circulation océanique.

Sam Carana considère que ces points d’alerte représentent des menaces graves et imminentes pour l’avenir de la planète, et appelle à une action urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et prévenir les conséquences potentiellement catastrophiques du changement climatique.

ChatGPT

La sous estimation des tendances

J’étais récemment dans le bateau de la French Tech In the Alpes et l’un des conférenciers nous a expliqué qu’on était plutôt sur la courbe à 8.5° des modèles du GIEC.

Le fameux « RCP 8.5 »

La disparition des stratocumulus semble un souci potentiel

Selon le scientifique, si le réchauffement climatique s’accélère et s’accompagne d’une hausse importante du niveau de CO2 vers 1 200 ppm (contre environ 400 ppm actuellement), les nuages de basse altitude comme le stratocumulus pourraient dans les siècles à venir, avoir des difficultés à se former. Une bien mauvaise nouvelle pour notre « couvercle » de protection naturel. Résultat, les projections estiment à 8 degrés la hausse des températures causée par la disparition des nuages de basse altitude, occasionnant de lourdes conséquences sur le climat et la biodiversité à l’échelle mondiale.

Chez BonPote : Scénario RCP8.5 du GIEC : bonne nouvelle, nous pouvons le faire !

BonPote

Donc en 2100, 1200 ppm : +8.5° + 8° car une partie de l’énergie n’est plus reflétée par les stratocumulus

Un article du Parisien (Février 2019) nous propose une infographie :

/Le Parisien PHILIPPE HUGUEN / AFP

Passage d’un point de bascule ?

Je l’ai souvent mentionné dans ce blog : Zack Labe publie des infographies très intéressantes sur les anomalies dans les océans. Celle-ci :

Cela me fait penser à la question que j’ai posé à Emma Haziza devant la French Tech In The Alps à PIX MIX #3 qu’est-ce qui va se passer avec toute cette énergie stockée dans les océans ? Combien de temps pour revenir à un équilibre ?

Quelques éléments d’échelle sur la quantité d’énergie : Teneur en chaleur globale des océans

Graphique wikipedia

« Les océans sont le plus grand réservoir thermique de la Terre qui a pour fonction de réguler le climat de la planète ; agissant à la fois comme un puits et une source d’énergie. »

Wikipedia

Intéressant : le réseau de mesure océanique

Un autre ordre de valeur sur cette page : Changement climatique : teneur en chaleur des océans

Comment la chaleur se déplace

L’océan est le plus grand collecteur d’énergie solaire sur Terre. Non seulement l’eau couvre plus de 70 % de la surface de notre planète, mais elle peut également absorber de grandes quantités de chaleur sans augmentation importante de la température. Cette formidable capacité à stocker et à libérer de la chaleur sur de longues périodes donne à l’océan un rôle central dans la stabilisation du système climatique de la Terre. La principale source de chaleur des océans est la lumière du soleil. De plus, les nuages, la vapeur d’eau et les gaz à effet de serre émettent de la chaleur qu’ils ont absorbée, et une partie de cette énergie thermique pénètre dans l’océan. Les vagues, les marées et les courants mélangent constamment l’océan, déplaçant la chaleur des latitudes plus chaudes vers des latitudes plus froides et vers des niveaux plus profonds.

La chaleur absorbée par l’océan est déplacée d’un endroit à un autre, mais elle ne disparaît pas. L’énergie thermique finit par réintégrer le reste du système terrestre en faisant fondre les plates-formes de glace, en évaporant l’eau ou en réchauffant directement l’atmosphère. Ainsi, l’énergie thermique de l’océan peut réchauffer la planète pendant des décennies après son absorption. Si l’océan absorbe plus de chaleur qu’il n’en libère, son contenu thermique augmente. Connaître la quantité d’énergie thermique que l’océan absorbe et libère est essentiel pour comprendre et modéliser le climat mondial.

Moins d’un watt par mètre carré peut sembler un petit changement, mais multiplié par la surface de l’océan (plus de 360 ​​millions de kilomètres carrés), cela se traduit par un énorme déséquilibre énergétique mondial. Cela signifie que si l’atmosphère a été épargnée pour l’instant par toute l’ampleur du réchauffement climatique, la chaleur déjà stockée dans l’océan finira par être libérée, engageant la Terre dans un réchauffement supplémentaire à l’avenir.

L’antarctique

27 Février 2023 : La banquise antarctique s’installe à un niveau record en 2023

La banquise antarctique a probablement atteint son étendue minimale pour l’année , à 1,79 million de kilomètres carrés (691 000 milles carrés) le 21 février 2023, selon des scientifiques du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) de l’Université du Colorado à Boulder. Le minimum de 2023 est le plus bas du record satellite de 45 ans. L’étendue minimale de cette année a battu le record précédent établi en 2022 de 136 000 kilomètres carrés (52 500 milles carrés).

 « La tendance à la baisse de la glace de mer peut être un signal que le réchauffement climatique affecte enfin la glace flottante autour de l’Antarctique, mais il faudra encore plusieurs années pour en être convaincu. La diminution de l’étendue de la banquise signifie que les vagues de l’océan frapperont la côte de la calotte glaciaire géante, réduisant encore les plates-formes de glace autour de l’Antarctique.

Méthane

Documentaire ARTE fort intéressant :

https://youtu.be/Db89J6cAvDk

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