Rapport Commission Bronner

Nov 1, 2022

Rapport Commission Bronner

Le rapport :

Les Lumières à l’ère numérique

« La révolution numérique bouleverse nos modes de vie, nos économies et nos pratiques sociales. Elle transforme aussi en profondeur notre rapport à l’information. En e »et, nous sommes aujourd’hui confrontés à une masse inédite d’informations disponibles et à une concurrence généralisée des points de vue, qui s’expriment sans filtre et selon une logique peu intelligible pour les utilisateurs du web et des réseaux sociaux. Cette saturation et cette dérégulation du marché de l’information en ligne mettent à rude épreuve nos capacités de vigilance épistémique, ce qui nous rend davantage perméables aux fausses informations« 

« Le problème est que cet enfermement n’est pas seulement dommageable pour les individus – ce qui serait en soi une raison su!sante pour s’en inquiéter – mais produit également des effets collectifs négatifs. Mark Zuckerberg lui-même a reconnu, en 2018, que les algorithmes de classement fondés sur l’engagement pouvaient être dangereux. Facebook a par exemple remarqué qu’un émoticône «colère» suscitait généralement plus d’engagements sur un post du réseau social qu’un simple «like». »

« Nous pouvons en e »et facilement oublier que notre environnement numérique n’est nullement représentatif de l’ensemble de la population. Ainsi peuvent se former des communautés épistémiques au sein desquelles émergent des consensus illusoires et où s’opère un renforcement mutuel des opinions »

Vidéo

Quelques remarques :

  • Le rapport ne parle pas d’infrastructures
  • Où sont nos infrastructures souveraines pour traiter les données et comprendre ce qui ce passe ?
  • Qui sont les chercheurs qui vont s’occuper de tout ça ?
  • Où sont nos processeurs made in France dédiés à la gestion de ces flux de données ?
Chez Google, voici la puissance de calcul

Remise du rapport de la Commission Bronner.

➜ L’intensification de la recherche portant sur ces phénomènes. Cette recherche pourra s’appuyer sur l’ouverture des données des plateformes grâce aux avancées du Digital Services Act au niveau européen. Cette recherche permettra de coordonner les efforts pour identifier et prévenir la désinformation et les ingérences numériques étrangères.

Info fraîche sur le « Le règlement européen sur les services numériques (DSA) vise une responsabilisation des plateformes »

« Les plateformes devront par ailleurs expliquer le fonctionnement des algorithmes qu’elles utilisent pour recommander certains contenus publicitaires en fonction du profil des utilisateurs. Les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche auront l’obligation de proposer un système de recommandation de contenus non-fondé sur le profilage. Elles devront en outre mettre à disposition du public un registre des publicités contenant diverses informations (qui a parrainé l’annonce, comment et pourquoi elle cible tels individus…).« 

Quelques mois après le rapport…

Gérald Bronner « sans nouvelles » de l’Élysée après son rapport sur le complotisme (France Inter)

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