Effet Flynn

Nov 1, 2022

Effet Flynn

L’effet Flynn désigne l’accroissement des scores aux tests calculant un quotient intellectuel. Cet effet a été constaté à la suite de l’observation comparée de populations données, sur plusieurs générations, et ce jusqu’au début des années 19901.

Source Wikipedia

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Qu’est-ce que l’effet Flynn ?

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L’effet anti-Flynn : la numérisation nous abrutit-elle ? 

« Ma conclusion est que les médias numériques ont malheureusement ce qu’il faut pour renforcer l’effet anti-Flynn. Consommer passivement des jeux et des médias – partout et tout le temps – ne vous rendra certainement pas plus intelligent. »

« D’autre part, la numérisation peut également contribuer à l’effet Flynn proprement dit, car les possibilités de copie sont devenues beaucoup plus grandes. Ted Talks & co. nous permettent de continuer à apprendre à l’âge adulte, les podcasts nous donnent des connaissances historiques et les tutoriels nous aident dans les tâches quotidiennes. « 

« Cependant, la recette n’est pas de bannir tous les médias numériques, mais de les utiliser de manière responsable. Internet fournit une « quantité incommensurable de stimuli », explique le neuropsychologue Gerhard Roth, ajoutant que « l’utilisation intelligente des médias numériques (…) peut avoir un effet extrêmement revigorant sur le cerveau ». »

«Effet Flynn»: Le QI des générations nées après 1975 baisse, notre environnement culturel en cause

« Télévision, éducation, santé…

La baisse de l’intelligence ne doit rien ni aux gènes ni à la sociologie, d’après les économistes. « Si de tels facteurs peuvent être présents, leur influence est négligeable comparée à d’autres facteurs environnementaux », affirment-ils. Parmi ces facteurs, ils citent pêle-mêle : la « télévision et les médias », le « déclin des valeurs éducationnelles », les dégradations « des systèmes éducatifs et scolaires », « de l’éducation au sein des familles », « de la nutrition » et « de la santé ».« 

Demain, tous crétins ?

« Dans une vidéo publiée sur YouTube en mars 2017, la médecin Anne-Lise Ducanda alerte les parents et les pouvoirs publics sur certains retards irrémédiables du développement cognitif : selon elle, les tout-petits qui manient des écrans plus de trente minutes chaque jour parleraient plus tardivement que les enfants qui en sont tenus à l’écart. « 

Ecrans et capacités cognitives, une relation complexe

« Séverine Erhel, maître de conférences en psychologie cognitive et ergonomie à l’université Rennes-II, recommande aussi « de former les parents et les enseignants au numérique pour qu’ils soient vigilants sur les collectes de données, sur les mécanismes de captation de l’attention… L’idée est de transmettre une vraie culture du numérique aux enfants. » »

Les écrans changeront-ils notre cerveau ? (2014)

« Google Glass sur le nez et smartphone à l’oreille, l’humanité sera bientôt plus accro aux écrans numériques que ne l’a été Toumaï au silex, il y a 7 millions d’années… Depuis cette ère des steppes, l’environnement a subtilement modelé le cerveau de l’homme, construit la parole, les relations sociales, les stratégies de chasse et de survie, l’abstraction, puis l’art et la futilité… Avec l’omniprésence des écrans, une nouvelle révolution se prépare-t-elle pour notre cortex ?« 

« Certains imaginent déjà le pire. « Le cerveau fonctionne comme tout organisme vivant : plus son environnement nourricier porte de nutriments, meilleure est sa croissance. Or la nourriture numérique est pauvre et le développement cérébral va en pâtir », estime par exemple Michel Desmurget, spécialiste en neurosciences cognitives, auteur d’un ouvrage critique sur le sujet (« TV Lobotomie », Max Milo Editions, 2011). »

« Certains travaux mettent aussi en évidence que les écrans peuvent saturer la mémoire dite « de travail », qui stocke les informations nécessaires aux activités en cours, et faire baisser nos performances intellectuelles en augmentant le temps de réalisation des différentes tâches. La génération « digital native », par essence zappeuse, aurait donc plus de difficultés à se concentrer, comme si tout la distrayait. « Les cerveaux de ces enfants sont en surchauffe face à la masse d’informations numériques à traiter. Ils peinent à faire le tri entre l’essentiel et le superflu, et bloquent difficilement les informations les moins utiles au développement de l’intelligence », poursuit le chercheur. »

Remerciements

Merci à Romain.

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